2016/06/06

Expression écrite : Éducation au Maroc التعليم في المغرب

Expression écrite :

Éducation au Maroc

التعليم في المغرب


Depuis l'indépendance (الإستقلال)du Maroc en 1956, le gouvernement marocain a entrepris de mettre en oeuvre de vastes réformes(اصلاح شامل)  de l'enseignement général et de l'enseignement technique et professionnel. En dépit des défis économiques rencontrés dans les années 1990 et début 2000, le gouvernement a poursuivi ses efforts concertés pour améliorer  (تحسين)l'ensemble du paysage éducatif(المشهد التربوي) .
Depuis le début de 2000, les taux brut de scolarisation (معدل التمدرس) n'ont cessé d'augmenter(ارتفع)  régulièrement à tous les niveaux. Les taux d'achèvement (انهاء) du primaire ont augmenté, passant de 57,8 % en 2004 à 61,7 % en 2006. Malgré cette amélioration(رغم هذا التحسن) , le système éducatif du Maroc doit faire face à des disparités (التمييز) entre les sexes à tous les niveaux, des taux d'abandon  (الهدر)et de redoublement(التكرار)  élevés(مرتفع) , en particulier dans l'enseignement primaire (الابتدائي) et secondaire (الثانوي), et à une pression accrue (ضغط مضاف) sur l'enseignement supérieur (التعليم العالي)pour absorber (احتواء)le nombre croissant de diplômés du secondaire.
Le Maroc occupe (محتل)  le 130ème rang (المرتبة) de l'Indice de développement humain (IDH) (مؤشر التنمية البشرية) . Le taux d'alphabétisation (الأمية) des adultes marocains atteignait 52 % en 2004. Bien que les taux d'achèvement des études(الهدر المدرسي)  et de scolarisation se soient améliorés, la possibilité d'atteindre les ODM est incertaine dans le cas du Maroc
Le système éducatif marocain offre les trois filières (يوفر ثلاث شعب) suivantes :
·     La filière d'enseignement moderne(التعليم العصري) , correspondant à une continuation du système français ;
·     La filière de l'enseignement originel(التعليم الأصيل) , regroupant les enseignements coraniques (القرئانية) ;
·     La filière de l'enseignement technique (التعليم التقني), productrice de main-d'oeuvre qualifiée (منتج ليد عاملة مؤهلة)

Historique du système éducatif (تاريج النظام التعليمي)

L'école est devenue obligatoire(اجبارية)  pour tous les enfants marocains âgés de 6 à 13 ans en 1963. À partir de cette date, toutes les matières ont été arabisées (معربة) dans les deux premières années d'école, tandis que le français a été maintenu comme langue d'enseignement (لغة تدريس) des mathématiques et des sciences dans les cycles du primaire et du secondaire. Quelques années plus tard, pour répondre à la demande croissante d'enseignement secondaire dans les années 70, le Maroc a fait venir des enseignants francophones de pays comme la France, la Roumanie et la Bulgarie pour enseigner les mathématiques et les sciences, et des enseignants arabes pour enseigner les humanités et les sciences sociales. En 1989, l'arabisation de toutes les matières dans toutes les classes des cycles du primaire et du secondaire a été achevée. Toutefois, le français a été conservé comme langue d'enseignement des matières scientifiques dans les écoles techniques et professionnelles du secondaire, les établissements d'enseignement technique, les écoles supérieures de technologie et les universités.
Le gouvernement a mis en place plusieurs réformes (اصلاحات)visant à améliorer l'accès à l'éducation et à réduire les différences régionales en matière d'enseignement. Mohammed VI a décidé d'instaurer une « Décennie de l'éducation » (عشارية التعليم)  couvrant la période 1999-2009. Au cours de cette période, l'initiative de réforme gouvernementale (مبادرة الاصلاح الحكومي)  a été centrée sur cinq thèmes principaux pour renforcer le rôle des connaissances dans le développement économique : l'éducation, la gouvernance (الحكامة) , le développement du secteur privé (تنمية القطاع الخاص) , l'e-commerce et l'accès (الولوج) . Le Maroc a aussi réussi à améliorer le système éducatif de base avec l'aide de la Banque mondiale et d'autres organismes multilatéraux.

Système de gestion de l'éducation au Maroc (نظام تسيير التربية بالمغرب)

Le système d'éducation du Maroc comprend les enseignements préscolaire (الأولي) , primaire, secondaire et universitaire. Les efforts du gouvernement d'amélioration de la disponibilité (توفير)  des services d'éducation ont permis d'accroître (زيادة)l'accès à tous les niveaux d'enseignement. Le système éducatif du Maroc comprend un cycle primaire de six années, un cycle secondaire collégial de trois années, un cycle secondaire qualifiant de trois années et l'enseignement supérieur. Il est placé sous la tutelle (وصاية)  du ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique (MNE). Le ministère de l'Éducation nationale a décentralisé (لا تمركز) ses services au niveau de régions créées en 1999, quand les 72 provinces ont été réunies en 16 entités administratives régionales (ادارات جهوية) . Ensuite, la responsabilité de la prestation des services d'éducation a été lentement transférée au niveau régional. Ce processus  (سياق)de décentralisation permettra de veiller (يسهر)à ce que les programmes d'éducation répondent aux besoins régionaux tout en assurant une gestion locale du budget (ميزانية) . Chaque région dispose d'une Académie régionale d'éducation et de formation avec un directeur régional qui supervise les délégués provinciaux  (النواب الاقليميين) de la région. Les académies régionales sont également responsables de l'élaboration de 30 % du programme pour l'adapter aux besoins locaux  (تكييفه مع الحاجيات المحلية) . L'administration centrale du MNE continue de gérer les 70 % restants.

L'éducation préscolaire (التعليم الأولـــي)

Selon la Charte nationale (الميثاق الوطني) , l'enseignement préscolaire est obligatoire et accessible à tous les enfants de moins de six ans. Ce niveau accueille (يستقبل)les enfants âgés de quatre à six ans. Il existe deux types d'écoles pré-primaires au Maroc : les maternelles (الروض)et les écoles coraniques(المدارس القرئانية). Les maternelles sont des écoles privées qui dispensent un enseignement principalement dans les villes. Les écoles coraniques préparent les enfants à l'enseignement primaire en les aidants à acquérir une alphabétisation   (محاربة الأمية)de base et des compétences en calcul (كفايات في الحساب) . Les écoles coraniques ont le potentiel  (القدرة)de devenir une force majeure dans la lutte contre l'analphabétisme (TIMSS). Près de 80 % des enfants fréquentent une forme d'école coranique pendant une partie de leurs années d'école. En 2007, le taux brut de scolarisation (TBS) des élèves en préscolaire au Maroc était d'environ 60 %, avec le TBS des garçons atteignant 69,4 % et celui des filles 49,6 %. Le TBS des filles a augmenté au cours de ces dernières années, tandis que celui des garçons se situe à environ 69 % depuis 2003.

L'enseignement primaire (التعليم الإبتــدائي)

Le cycle de l'enseignement primaire dure six ans et accueille les enfants de 6 à 12 ans. Les élèves doivent réussir un Certificat d'études primaires pour pouvoir être admis dans le cycle collégial de l'enseignement secondaire.
Les taux bruts de scolarisation (TBS) du niveau primaire ont augmenté régulièrement au cours des années 2000. En 2007, le TBS total au niveau primaire s'établissait à 107,4 % — 112 % pour les garçons et 101 % pour les filles. Mais l'indice de parité(التمييز)  entre les sexes pour les TBS était à 0,89, ce qui montre que le problème de l'inégalité  (عدم المساواة)entre les genres persiste  (يقل)au niveau du primaire, sans oublier l'inégalité entre les régions avec des écoles non équipées sans toilettes. Le taux de redoublement au niveau primaire est de 11,8 %, soit 13,7 % pour les garçons et 9,7 % pour les filles. Les taux ont baissé  (تقلصت)au cours des dernières années pour les deux sexes. Le taux d'abandon scolaire au niveau primaire en 2006 était de 22 %. Le taux d'abandon des filles est en outre(أيضا)  plus élevé que celui des garçons, avec respectivement (على التوالي) 22 et 21 %.Le taux d'abandon scolaire reste un problème majeur surtout en milieu rural(الوسط القروي) , mais le gouvernement doit encore intensifier  (تكثف)ses efforts pour réduire  (تقلص)le taux d'abandon qui reste encore très élevé par comparaison avec d'autres pays arabes, comme l'Algérie, Oman, l'Égypte et la Tunisie.

L'enseignement secondaire (التعليم الثــانوي)

L'enseignement secondaire s'ouvre par un cycle d'enseignement collégial de trois ans, dénommé (مسمى) « Collège ». Après 9 ans d'éducation de base, les élèves s'engagent dans l'enseignement secondaire supérieur qui comprend un tronc commun  (جدع مشترك) d'un an. Les élèves de première année choisissent entre plusieurs options(تخصصات) , lettres, sciences, mathématiques ou une option originelle. Les élèves en deuxième année suivent des cours de sciences naturelles, physique, agronomie(علم الزراعة) , études techniques, ou suivent les filières mathématiques A ou B. À la fin des études du cycle secondaire, les élèves sont tenus de passer un examen national sanctionnant (مصادقة)leurs études pour obtenir le certificat du baccalauréat.
Le taux brut de scolarisation au niveau secondaire en 2007 était de 55,8 %. Mais dans l'enseignement secondaire les taux de redoublement et d'abandon restent élevés. En outre l'indice de parité entre les sexes du TBS du secondaire était de 0,86 en 2007, ce qui n'est pas mieux que dans d'autres pays arabes et traduit la disparité considérable(التمييز الكبير)  de la scolarisation entre les sexes au niveau secondaire.

L'enseignement supérieur (التعليم العـــالي)

Le système d'enseignement supérieur comprend des établissements privés (المؤسسات الخاصة)et publics. Il y a au Maroc une vingtaine d’universités publiques ou privées. En 2007, 88 137 diplômes universitaires ont été décernés. Le taux brut de scolarisation au niveau universitaire est de 11 % et il n'a pas beaucoup varié au cours des dernières années.
L'admission (القبول)  aux universités publiques est subordonnée (خاضع ل)  à l'obtention du baccalauréat, pour les écoles supérieures de technologie (EST), l'admission se fait à base d'une sélection(انتقاء)  à base des notes obtenues au baccalauréat suivie parfois d'un entretien  (مقابلة)ou d'un concours, alors que l'admission à d'autres établissements, tels que les écoles d'ingénieurs(الهندسة)  ou les écoles de commerce(التجارة) , se fait sur concours.
Outre les études d'ingénierie, les autres domaines d'études en forte progression  (تصاعد)sont la médecine et la gestion des affaires(تسيير الأعمال) . Selon le ministère de l'Éducation, les inscriptions en études de gestion ont augmenté de 3,1 % en 2003-2004 par rapport à 2002-2003. Un diplôme universitaire de premier cycle exige  (يتطلب)généralement deux ou trois années d'études et il faut en moyenne deux ans pour obtenir une maîtrise.
Les universités marocaines ont également commencé à intégrer (ادماج) l'utilisation des technologies de l'information et de la communication. Un certain nombre d'universités ont commencé à offrir des cours de génie logiciel et d'ingénierie du matériel. Ce secteur universitaire produit 2 000 diplômés par an dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. Les établissements d'enseignement marocains ont également établi des partenariats  (شراكات)avec des établissements d'enseignement d'Europe et du Canada et offrent des programmes d'études communs  (مشتركة)dans divers domaines permettant d'obtenir un diplôme dans des universités réputées(معروفة) .
Dans le cadre du renforcement  (تعزيز)de la responsabilisation publique(المسؤولية الاجتماعية) , les universités marocaines sont soumises  (خضعت)à une évaluation  (تقييم) depuis 2000, avec l'intention(بفكرة)  de mettre ses résultats à la disposition de toutes les parties prenantes, y compris  (تشمل)les parents et les étudiants.

Les défis dans le secteur de l'éducation (معيقات في قطاع التربية)

Bien qu'il y ait un certain nombre d'établissements privés, la scolarisation  (التمدرس)dans les établissements privés d'enseignement supérieur reste faible, représentant moins de 3,5 % des effectifs totaux des universités. Les établissements privés souffrent également de la qualification moindre (تأهيل أقل)ou inadéquate (غير ملائمة)du personnel(العاملين). Ceci résulte principalement des frais  (مصاريف)dissuasifs (غير مشجعة)de scolarité. Les programmes des écoles de commerce, en particulier, sont dépassés  (متجاوزة)et devraient être révisés  (تراجع)en fonction de l'évolution des besoins du marché du travail (حاجيات سوق الشغل). Les entreprises du secteur privé ne contribuent(تدعم)  pas suffisamment  (كفاية)à l'offre de connaissances pratiques actualisées du milieu des affaires dans le cadre des établissements d'enseignement professionnel.
L'efficience interne  (الانتاجية الداخلية)est également faible avec des taux élevés d'abandon et de redoublement. Il existe aussi une demande croissante non satisfaite  (غير كافية)d'écoles collégiales correspondant aux taux d'accès élevés à l'enseignement primaire.Le problème est plus aigu (اكبر) dans les écoles rurales en raison de l'inadéquation  (عدم تكييف)de l'offre (عرض) et de la qualité du matériel didactique (جودة التجهيزات الديداكتيكية). La mauvaise qualité de l'éducation devient un problème encore plus aigu en raison des problèmes liés à la langue arabo-berbère. En effet, la plupart des enfants des familles berbères ne parlent quasiment  (تقريبا)pas l'arabe lorsqu'ils intègrent l'école primaire, or c'est la langue d'enseignement dans les écoles.
La faiblesse du niveau d'alphabétisation  (تعليم الأميين)dans la région du Maghreb représente aussi un problème majeur. Au Maroc, le taux d'analphabétisme  (الأمية)des adultes se maintient à un niveau élevé, à environ 40 % en 2007, malgré les efforts concertés déployés depuis l'indépendance  (الاستقلال)en 1956 pour réduire  (لأجل تقليص)le taux d'analphabétisme qui atteignait  (وصل)à cette époque  (العهد)87 %. En valeur absolue, le nombre d'adultes analphabètes est passé de six à neuf millions de personnes. Le Maroc fait partie des cinq pays arabes où se concentrent 70 % des 70 millions des adultes analphabètes  (البالغين الأميين)du monde arabe. Dans les zones rurales et pour le sexe féminin, le problème est encore plus préoccupant(مقلق)  : en 2004 les trois quarts  (ثلاثة أرباع)des femmes étaient analphabètes.
En outre, le taux d'émigration  (هجرة)des travailleurs qualifiés  (العمال المؤهلين) a été élevé (c.à.d. que le chiffre total des expatriés  (المغربين)hautement qualifiés par rapport au chiffre total des personnes diplômées autochtones (أهلية)est élevé). Le Maroc perd ainsi une quantité substantielle  (هامة)de main-d'oeuvre  (اليد العاملة)qualifiée expatriée vers des pays étrangers, les marocains représentent la plus forte communauté  (التجمع الأكبر)d'Afrique du Nord ayant migré en Europe.
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